12 octobre 2007
Kiwi, kiwi, kiwi (23/06)
Je me demande comment j'ai bien pu l'oublier, celui-là, depuis que j'ai commencé à rédiger mes élucubrations culinaires.
En effet, le kiwi est omniprésent dans la vie néo-zélandaise. Les autochtones se nomment ainsi, il faut dire que ça va nettement plus vite de dire "I'm a Kiwi" que "I'm a New-Zealander". La poste, c'est Kiwi Post, la banque Kiwi Bank, même Peter Jackson est kiwi. Plutôt deux fois qu'une, d'ailleurs.
On aura noté avec intérêt que l'oiseau symbolique de l'aviation néo-zélandaise est le kiwi. On peut se demander s'ils n'avaient pas abusé de l'alcool de kumara au moment de trouver une mascotte pour la flotte aérienne, car personne à l'état-major ne semble avoir noté qu'il s'agit d'un oiseau sans ailes. Remarquons qu'ils avaient le choix entre ça et le moa, espèce d'autruche endémique qui a fini ses jours dans les marmites Maori, donc autant un piaf qui ne sait pas voler qu'un bestiau éteint depuis près de deux siècles.
La question est donc: comment manger du kiwi en Nouvelle-Zélande? Et bien c'est impossible, car l'espèce est protégée, et ce n'est que dans certains sanctuaires animaliers que quelques spécimens survivent, à l'abri des opossums et des rats. De plus, comme il s'agit d'un oiseau nocturne, en voir un n'est pas commode, et passer deux ou trois nuits à la belle étoile armé d'une lampe de poche, de rations de survie et emballé dans huit couches de polaires est la seule solution pour les observer en milieu naturel.
Ah oui, et puis il y a le kiwi. Le machin vert-de-gris, kaki, quoi, alors que le fruit nommé kaki est orange, comme une orange, allez comprendre. Le truc poilu se nommait à l'origine "groseille de Chine", à se demander si l'heureux papa de ce nom avait déjà rencontré des groseilles. Oui, ces petits fruits rouges en grappe.
Parfois, pour faire plaisir à Li (qu'on a dû m'échanger à la maternité), j'en achète. La chérie bénéficie probablement des tonnes de vitamines promises par la pub. Elle ose même dire "miam!" quand elle en mange, l'innocente.
J'ai essayé d'utiliser des kiwis pour les rendre mangeables, avec un petit gratin poires-kiwi. Ce n'était pas mauvais, la partie parfum était assurée par les poires, le côté savoureux par la crème d'amandes et l'aspect appétissant par l'appareil réalisé avec des oeufs presque orange. Ah, et les bouts grisâtres insipides dedans, c'était le kiwi.
Je lui accorde que sa couleur verte lui donne une place de choix dans les salades de fruits. Ou sur les plateaux à fromage.
En effet, le kiwi est omniprésent dans la vie néo-zélandaise. Les autochtones se nomment ainsi, il faut dire que ça va nettement plus vite de dire "I'm a Kiwi" que "I'm a New-Zealander". La poste, c'est Kiwi Post, la banque Kiwi Bank, même Peter Jackson est kiwi. Plutôt deux fois qu'une, d'ailleurs.
On aura noté avec intérêt que l'oiseau symbolique de l'aviation néo-zélandaise est le kiwi. On peut se demander s'ils n'avaient pas abusé de l'alcool de kumara au moment de trouver une mascotte pour la flotte aérienne, car personne à l'état-major ne semble avoir noté qu'il s'agit d'un oiseau sans ailes. Remarquons qu'ils avaient le choix entre ça et le moa, espèce d'autruche endémique qui a fini ses jours dans les marmites Maori, donc autant un piaf qui ne sait pas voler qu'un bestiau éteint depuis près de deux siècles.
La question est donc: comment manger du kiwi en Nouvelle-Zélande? Et bien c'est impossible, car l'espèce est protégée, et ce n'est que dans certains sanctuaires animaliers que quelques spécimens survivent, à l'abri des opossums et des rats. De plus, comme il s'agit d'un oiseau nocturne, en voir un n'est pas commode, et passer deux ou trois nuits à la belle étoile armé d'une lampe de poche, de rations de survie et emballé dans huit couches de polaires est la seule solution pour les observer en milieu naturel.
Ah oui, et puis il y a le kiwi. Le machin vert-de-gris, kaki, quoi, alors que le fruit nommé kaki est orange, comme une orange, allez comprendre. Le truc poilu se nommait à l'origine "groseille de Chine", à se demander si l'heureux papa de ce nom avait déjà rencontré des groseilles. Oui, ces petits fruits rouges en grappe.
Parfois, pour faire plaisir à Li (qu'on a dû m'échanger à la maternité), j'en achète. La chérie bénéficie probablement des tonnes de vitamines promises par la pub. Elle ose même dire "miam!" quand elle en mange, l'innocente.
J'ai essayé d'utiliser des kiwis pour les rendre mangeables, avec un petit gratin poires-kiwi. Ce n'était pas mauvais, la partie parfum était assurée par les poires, le côté savoureux par la crème d'amandes et l'aspect appétissant par l'appareil réalisé avec des oeufs presque orange. Ah, et les bouts grisâtres insipides dedans, c'était le kiwi.
Je lui accorde que sa couleur verte lui donne une place de choix dans les salades de fruits. Ou sur les plateaux à fromage.
Publicité
Commentaires
J
F
E
N