25 juillet 2007
Tarte à la Pimali
Ou comment faire à manger quand le frigo est vide (ou presque).
Oui, car je croyais avoir gagné ma liberté avec la fin des vacances, mais que nenni, non content d'avoir eu Pi, Ma et Li sur le dos pendant deux semaines pluvieuses, voilà que 66% de mes héritiers sont tombés malades. Ma est ravi, heureux de sécher l'école, quoique vraiment ce ne soit pas la mine en Nouvelle-Zélande. Question compétition et travail à la maison, je dois dire que c'est, là aussi, très "peace and love". Décontracté, quoi.
Li tousse à fendre l'âme mais reste assez en forme pour débrancher l'ordinateur pendant que maman écrit un de ses textes impérissables, aussi mon dernier écrit qui m'aurait valu le Goncourt, le Fémina et le Renaudot réunis, a disparu avec la déconnection dudit ordinateur. Demain, elle repart au kindy, avec un pull.
Pi peste de devoir aller en classe, il faut dire qu'il a un cours de hip-hop prévu, un dessin de chevalier et un bricolage en route, c'est beaucoup trop. (Retour à la bonne école française, à la baguette, l'année prochaine).
Tout ça fait que je ne suis pas encore assez mère indigne pour laisser mes poussins tous seuls à la maison (ceux qui suivent savent qu'ils ont quatre et huit ans), donc frigo en phase de désertification avancée. Et Monsieur Pim qui rentre déjeuner!
Je fouille et j'extrait un fond de pâte du congélateur, un pot de moutarde (française, sans sucre), des tomates, du parmesan râpé (enfin, c'est marqué parmesan dessus, mais on peut se permettre d'avoir des doutes), de la crème liquide, du bacon que je transforme illico en lardons, et une courgette qui commençait à ramollir pour passer le temps. J'ai tartiné la pâte de moutarde, empilé les ingrédients artistiquement et au four pour un certain temps.
Quand j'ai estimé que l'heure était venue, Monsieur Pim ne devant pas tarder à rentrer, j'ai sorti la tarte à l'aide d'un torchon, en me brûlant car j'ai encore égaré mes maniques (je les ai choisies rouges, pourtant), essayé de l'extraire convenablement de son moule en silicone (elle a un peu plié, mais ça ne se voit -presque- pas) et on a attendu le retour du guerrier.
Bon, il n'est pas venu, mais les enfants l'ont trouvée drôlement bonne. De toute façon, c'était ça ou rien.
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