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Quand c'est noir, c'est que c'est cuit!
21 juin 2007

Malchanceuses chouquettes

Vendredi soir la petite école de Li a organisé des réjouissances pour Matariki, fête de la nouvelle année Maori, ou de la lune (ou des deux ensemble?), et l'usage veut qu'on apporte un présent alimentaire. Puisque j'ai rencontré la Lumière, bref, que je me suis mise aux fourneaux, je me suis dit que j'allais leur montrer comme les femmes françaises sont douées en cuisine et concoctent des merveilles avec trois fois rien et le génie national.
IMG_3590
J'ai pensé réaliser quelque chose que j'avais déjà fait avec succès, des chouquettes, mais dont les proportions correspondent à une petite vingtaine de pièces. Non, songeais-je in petto, ce ne sera pas assez, doublons les quantités, tout le monde va se jeter dessus, il en faut plus.
J'ai multiplié par deux la farine, le lait, le beurre, le sucre, mais au moment des oeufs, j'ai hésité: quatre oeufs à l'origine, mais huit ça me semblait énorme. J'ai transigé à cinq (ou six?) et terminé la pâte sereinement.

J'ai sorti avec plaisir la poche à douille qui n'avait pas servi depuis le Paris-Brest et qui me faisait de l'oeil depuis le fond du tiroir. J'ai réussi à tortillonner une trentaine de chouquettes avant que cette traîtresse ne me lâche, expulsant d'un coup la tête à canneler, la douille qui la retient à la base de la poche, et la base elle-même tout en crachant de la pâte partout.

J'ai encore fini le travail de la pâte jusqu'aux coudes, et les dernières pièces sont plutôt boiteuses.
Quelques confettis de couleur et granulés de chocolat artistiquement jetés dessus, et au four.

En surveillant la cuisson, je trouvais quand même bizarre que ça ne gonfle pas, mais alors pas du tout. Tout en exsudant du gras, ça grésillait, une vraie friture.
Au bout du temps requis, j'ai sorti les gâteaux, les ai laissés dégorger sur le papier cuisson, puis goûtés.

Beuh... Mes chouquettes!
Bien sèches dessous, croquantes dessus, l'intérieur plein de pâte, une réussite à la Pimali, quoi. J'ai inventé la friture spontanée.

Les chouquettes naines frites ont donc rejoint les plats apportés par les autres à la fête, je les ai surveillées du coin de l'oeil, (en me gardant de claironner que c'était mon oeuvre, la modestie convient dans ces cas-là) et suis rentrée à la maison en en rapportant la moitié. Faut pas gâcher.
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