18 juin 2007
Le moule à jarretelle
Que vois-je, m'écriè-je en arpentant pour la ixième fois les allées d'un de mes lieux de promenade favoris, un moule que je n'ai pas! Ceci dit, ce n'est pas difficile, j'en ai trois qui se battent en duel pour ainsi dire, et malgré mes louables efforts la silicone tient le coup, donc je n'ai guère besoin d'en racheter.
Mais celui-ci me tendait les bras, d'un adorable gris souris, enveloppé dans une brillante Cellophane transparente, un moule coquin comme tout. Avec une jarretelle sur le côté.
- Regarde-moi, comme je suis mignon!
- T'es un drôle de moule, quand même, avec ta boucle, là!
- Je suis plein de ressources, tu sais... Clic, je m'ouvre, et re-clic, je me referme, et hop, je n'ai plus de fond....
- Euh, tu es sûr que c'est à moi que tu t'adresses, pas au monsieur qui essaie de comprendre à quoi sert la casserole, là, à côté?
Clin d'oeil appuyé (au point où j'en suis...) du moule:
- Y'a que les femmes qui me comprennent... Prends-moi, tu ne le regretteras pas....
J'ai cédé. La chair est faible et quand on me prend par les sentiments...
Après avoir joué un moment avec mon joli moule tout neuf à moi toute seule (pas question de le prêter), j'ai fini par confectionner le Biscuit de Savoie du dîner de Monsieur Pim évoqué il y a quelques jours.
Mon moule ne m'a pas déçue. Un vrai bonheur. J'ai un lourd passif de gâteaux collés, démoulés à grands coups de couteau rageur, au dessus évoquant des paysages lunaires, bordés de falaises à moitié écroulées. D'accord, il y a du progrès à faire, la recette indiquait qu'il fallait poser un papier cuisson beurré sur le dessus, et quand je l'ai ôté un peu du gâteau est venu avec, mais rien de comparable avec les résultats antérieurs.
Un avenir radieux de gâteaux enfin présentables s'offre à moi, grâce à mon nouveau compagnon si séduisant...
Mais celui-ci me tendait les bras, d'un adorable gris souris, enveloppé dans une brillante Cellophane transparente, un moule coquin comme tout. Avec une jarretelle sur le côté.
- Regarde-moi, comme je suis mignon!
- T'es un drôle de moule, quand même, avec ta boucle, là!
- Je suis plein de ressources, tu sais... Clic, je m'ouvre, et re-clic, je me referme, et hop, je n'ai plus de fond....
- Euh, tu es sûr que c'est à moi que tu t'adresses, pas au monsieur qui essaie de comprendre à quoi sert la casserole, là, à côté?
Clin d'oeil appuyé (au point où j'en suis...) du moule:
- Y'a que les femmes qui me comprennent... Prends-moi, tu ne le regretteras pas....
J'ai cédé. La chair est faible et quand on me prend par les sentiments...
Après avoir joué un moment avec mon joli moule tout neuf à moi toute seule (pas question de le prêter), j'ai fini par confectionner le Biscuit de Savoie du dîner de Monsieur Pim évoqué il y a quelques jours.
Mon moule ne m'a pas déçue. Un vrai bonheur. J'ai un lourd passif de gâteaux collés, démoulés à grands coups de couteau rageur, au dessus évoquant des paysages lunaires, bordés de falaises à moitié écroulées. D'accord, il y a du progrès à faire, la recette indiquait qu'il fallait poser un papier cuisson beurré sur le dessus, et quand je l'ai ôté un peu du gâteau est venu avec, mais rien de comparable avec les résultats antérieurs.
Un avenir radieux de gâteaux enfin présentables s'offre à moi, grâce à mon nouveau compagnon si séduisant...
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