3 juin 2007
Le moule à Paris-Brest
Il était une fois une maman qui voulait un gâteau pour sa fête des mères. Evidemment, quand on est à l'étranger, on fait comme les autres, donc la fête des mères c'est le 13 mai, ils sont bizarres ici quand même. Bref.
Mon gâteau préféré que j'aime c'est le Paris-Brest. C'est peut-être pas le gâteau le plus raffiné qui soit, ce n'est jamais que de la pâte à choux et des tonnes de crème au beurre. Oui. Ben là, j'aime ça, je me corniflerais de crème au beurre jusqu'aux oreilles si je pouvais, malgré mon grand âge.
Pour les non-avertis, "se cornifler " est un verbe courant dans ma famille, probablement d'origine limousine, signifiant "se gaver en reprenant du même plat plusieurs fois de suite à s'en faire péter la sous-ventrière", en gros.
Donc, me trouvant dans LA pâtisserie de Wellington, qui propose des Paris-Brest individuels, j'ai innocemment demandé un Paris-Brest pour 6 pour dimanche.
A nouveau, dialogue avec la vendeuse (en français ce coup-ci):
- Un Paris-Brest? Pour six?
- Oui s'il vous plaît (ma maman m'a dit qu'en étant polie on obtient plein de choses).
- Ah ben je sais pas, c'est difficile...
- Du moment qu'il y a des petits, on peut faire des gros, non?
- Oh lala, je vais demander au pâtissier.
Un ange aux ailes beurrées passe lourdement.
Retour de l'arrière-cuisine, air navré:
- Non, c'est pas possible, il a pas le moule.
- !! Il ne faut pas de moule pour un Paris-Brest!
- Ben, c'est ce qu'il m'a dit, il fait pas.
Vexée, j'ai tourné les talons, non mais à qui croient-ils avoir affaire, ces pseudo-pâtissiers! J'aurai mon Paris-Brest pour six et je l'aurai.
Je suis allée vérifier sur Marmiton, avec qui je vis une histoire qui provoque les soupçons de Monsieur Pim, j'ai trouvé la recette qu'il me fallait et en voiture Simone! J'y ai passé du temps puisqu'il a fallu que je fasse tout de A à Z, y compris le pralin!
J'en ai profité pour m'offrir une poche à douille, ça m'a toujours fait envie mais mon côté économe m'a fait reculer devant l'achat d'un objet inutile. La preuve est faite, c'est indispensable et ça fait de ravissants tortillons, je me suis amusée comme une folle.
Voilà une superbe photo de mon Paris-Brest pour huit (foin des économies, j'aime l'abondance) qui a été apprécié par la première intéressée, moi, malgré le léger écoeurement dû à la manipulation de la crème au beurre et aux obligatoires léchages de cuillère.
Elle a un petit côté photo des livres de cuisine de ma maman, vers 1966-68, la crème brille et il y a beaucoup de marron, mais le verdict était clair: miam.
Et sans moule.
Mon gâteau préféré que j'aime c'est le Paris-Brest. C'est peut-être pas le gâteau le plus raffiné qui soit, ce n'est jamais que de la pâte à choux et des tonnes de crème au beurre. Oui. Ben là, j'aime ça, je me corniflerais de crème au beurre jusqu'aux oreilles si je pouvais, malgré mon grand âge.
Pour les non-avertis, "se cornifler " est un verbe courant dans ma famille, probablement d'origine limousine, signifiant "se gaver en reprenant du même plat plusieurs fois de suite à s'en faire péter la sous-ventrière", en gros.
Donc, me trouvant dans LA pâtisserie de Wellington, qui propose des Paris-Brest individuels, j'ai innocemment demandé un Paris-Brest pour 6 pour dimanche.
A nouveau, dialogue avec la vendeuse (en français ce coup-ci):
- Un Paris-Brest? Pour six?
- Oui s'il vous plaît (ma maman m'a dit qu'en étant polie on obtient plein de choses).
- Ah ben je sais pas, c'est difficile...
- Du moment qu'il y a des petits, on peut faire des gros, non?
- Oh lala, je vais demander au pâtissier.
Un ange aux ailes beurrées passe lourdement.
Retour de l'arrière-cuisine, air navré:
- Non, c'est pas possible, il a pas le moule.
- !! Il ne faut pas de moule pour un Paris-Brest!
- Ben, c'est ce qu'il m'a dit, il fait pas.
Vexée, j'ai tourné les talons, non mais à qui croient-ils avoir affaire, ces pseudo-pâtissiers! J'aurai mon Paris-Brest pour six et je l'aurai.
Je suis allée vérifier sur Marmiton, avec qui je vis une histoire qui provoque les soupçons de Monsieur Pim, j'ai trouvé la recette qu'il me fallait et en voiture Simone! J'y ai passé du temps puisqu'il a fallu que je fasse tout de A à Z, y compris le pralin!
J'en ai profité pour m'offrir une poche à douille, ça m'a toujours fait envie mais mon côté économe m'a fait reculer devant l'achat d'un objet inutile. La preuve est faite, c'est indispensable et ça fait de ravissants tortillons, je me suis amusée comme une folle.
Voilà une superbe photo de mon Paris-Brest pour huit (foin des économies, j'aime l'abondance) qui a été apprécié par la première intéressée, moi, malgré le léger écoeurement dû à la manipulation de la crème au beurre et aux obligatoires léchages de cuillère.
Elle a un petit côté photo des livres de cuisine de ma maman, vers 1966-68, la crème brille et il y a beaucoup de marron, mais le verdict était clair: miam.
Et sans moule.
Publicité
Commentaires
P
R
A
N
P